Ali Farka Touré # Amandrai > Live 2005
Ali Farka Touré – 1939-2006 – musicien-chanteur-griot-« blues-man » Malien.
Ali Farka Touré – 1939-2006 – musicien-chanteur-griot-« blues-man » Malien.
R.I.P. Dave Brubeck
Extrait du documentaire réalisé par Clint Eastwood pour la série The Blues.
J’ai eu l’occasion de rencontrer et d’interviewer Boo Boo Davis et ses deux musiciens lors du festival Autan de Blues à Castres en 2009.
Le concert qui a suivi était intense, efficace et jouissif, Boo Boo Davis était tranquillement assis, habillé comme un vieux pimp, un peu illuminé et équipé de plusieurs harmonicas, chaleureusement accompagné par ses musiciens, enjoués, complices et bienveillants.
Un extrait de cet itw devrait normalement être mis en ligne sur le blog dans les prochains mois.
« Travis » a quelque chose à faire passer … écoutons le :
Adolescent, James Brown a était cireur de chaussures et il a ramassé le coton dans les champs mais il a aussi appris à jouer de la guitare avec Tampa Red !
« Times Like Deese – You can’t keep a man down always » est un documentaire de deux réalisateurs Allemands, Maarten Schmidt et Thomas Doebelen parcourant les États du Sud des Etats-Unis mais aussi Washington DC, allant à la rencontre de musiciens de blues mais également de rappers.
La volonté du documentaire étant de mettre en évidence les liens entre les musiques blues et rap.
Pour plus d’informations : http://timeslikedeese.com
Merci à Pascal alias Pin’s pour l’info !
Il a côtoyé Robert Johnson dans les années 30, il a assisté à l’élection de Obama, il y a encore quelques années, il jouait aux cotés de Keith Richards dans un café du Connecticut, le guitariste et blues-man David « Honeyboy » Edwards était presque centenaire quand il est décédé Dimanche dernier chez lui à Chicago.
La faucheuse n’aura malheureusement pas chaumée pour les blues-men en 2011, puisque le génial guitariste Eddie Kirkland (qui a aussi enregistré sous le nom de Eddie Kirk) et le pianiste Pinetop Perkins nous ont également quitté cette année.
Avec le départ de « Honeyboy« , c’est aussi la mémoire physique du Mississippi Delta Blues qui continue de s’effacer peu à peu.
Il manquera sur disque et sur scène !
Si Robert Johnson était toujours en vie, il aurait eu 100 ans hier.
Une bonne occasion de parler de sa vie et de son œuvre, et cela même si les dates de naissances d’un grand nombre de vieux bluesmen restent incertaines.
Ce grand symbole de la musique populaire nord-américaine est un peu parfois l’arbre qui cache la forêt (en ce qui concerne une certaine période de la musique blues) mais son répertoire transpire bien trop le son du Delta pour ne se réduire que à sa seul personne.
L’histoire veut que le musicien ait vendu son âme au diable en échange de son talent de guitariste à un carrefour aux alentours de Clarksdale dans le Mississippi, mais en fait cette légende est celle d’un autre musicien de blues : Tommy Johnson.
Est-ce que Robert aurait « emprunté » la puissante anecdote de l’autre Johnson, où est-ce que leurs mêmes noms de famille auraient créé un amalgame ?
La question est peut-être plus séduisante que la réponse !
Parmi les meilleurs blues du musicien gravés sur disque, il y a ce titre qui sent bon le nord du Mississippi : « Traveling Riverside Blues ».
1968, R.L. Burnside à la guitare et au chant, le tempo est plus rapide, la production sonore s’est améliorée mais la musique est restée la même.
Au delà de la performance, il y a du style et beaucoup de classe !
Merci à Pascal alias Pin’s !